Podmust Cet article fait partie du partenariat entre Acast et Podmust dans le cadre de la communication d’informations sur le développement du Podcast en France.
Acast, plateforme indépendante et pionnière de l’écosystème ouvert des podcasts natifs voit naître une évolution des profils des créateur·ices de podcasts avec l’arrivée des YouTubeur·euses.
Parmi les YouTubeur·euses qui ont récemment rejoint le catalogue Acast : Kyan Khojandi (377000 abonnés sur YouTube), Benjamin Brillaud connu pour sa chaîne Nota Bene sur laquelle il parle d’histoire et de mythologie (1.9M abonnés), Marion Seclin et sa chaîne de vidéos humoristiques (250000 abonnés) ou encore Victor Bonnefoy de In The Panda (317000 abonnés).
Une nouvelle forme d’expression pour les YouTubeur·euses
Le podcast est le nouveau terrain de jeu pour les influenceur·euses YouTube qui, en octobre 2021, représentaient 10%* des écoutes françaises sur les podcasts Acast contre seulement 3%* sur la même période de l’année dernière. Plus connus pour leurs vidéos, ces créateur·ices exploitent ce média en plein essor pour offrir une expérience différente à leur communauté déjà fidèle. Et le podcast leur permet d’atteindre une nouvelle audience mais surtout d’aborder des sujets différents :
« Le public est plus ouvert à des propositions novatrices, qui sortent de certains concepts préétablis qu’imposent YouTube »
Victor Bonnefoy, créateur du podcast Pardon le cinéma
Les podcasts donnent également aux YouTubers une plus grande liberté de création :
« Le podcast en fiction était encore peu courant et c’était une manière économique et vraiment challengeante de raconter nos histoires avec Nathalie Sejean, ma co-autrice. Notre volonté avec notre association Faiseuse c’est de faire coûte que coûte, de faire quand on veut, quand on sent. Et le podcast le permet totalement. »
Marion Seclin, de l’association Faiseuse
Et à l’heure où la personnalisation et la relation intimiste entre podcasteur·ice et auditeur·ice sont recherchées, le profil des Youtubeurs en tant que podcasteur·ice intéresse les marques – à l’instar de Babbel ou encore Amazon Prime Video pour le lancement de son jeu News World. En effet, les créateur·ices fédèrent des communautés fidèles, engagées et savent comment transmettre les messages de marque en y apportant une valeur ajoutée, sans impacter l’expérience de leurs auditeur·ices. Cette communication d’influence est d’autant plus impactante grâce à l’insertion publicitaire dynamique qui permet ainsi de mieux cibler suivant des critères.
Un média de complémentarité
Écouté à 28%** lors de trajets en voiture – au détriment de la radio – le podcast est considéré comme complémentaire au format vidéo et plus flexible car il permet aux auditeur·ices de lancer leurs podcasts préférés où, quand et comme ils le souhaitent et de se laisser porter par la voix du podcasteur·ice.
« En tant que créateur, le travail de l’audio est à la fois plus simple techniquement et plus compliqué sur la prise brute de ma voix. Car beaucoup de choses doivent passer par l’audio, il faut y mettre beaucoup plus de cœur pour rendre le discours vivant. Je transpire bien plus sur mes séances de podcasts ! Il y a une vraie complémentarité dans tous les cas entre la vidéo et l’audio, et il faut pouvoir s’adresser à chacun en fonction de ses préférences et de ses usages. »
Benjamin Brillaud, podcast Nota Bene
Alors que certain·es préfèrent rester devant les écrans, d’autres aiment pouvoir s’en libérer et faire autre chose en même temps, les contextes d’usage sont donc différents mais se complètent : « Les deux sont effectivement complémentaires, certaines personnes préfèrent voir les émissions, d’autres s’immerger dans le son. » confie Kyan Khojandi.
*Source : Chiffre Acast
**Source : Etudes CSA/Havas, octobre 2021 « Les français·es et le podcast natif »
