Le Podcast de So Sweet Planet

C’est une personnalité fascinante et attachante, sa voix d’or se glisse comme une onde d’amour dans le chaos du monde… et ça fait du bien !
Interview de Chico Cesar pour parler de son parcours, de ses racines, ses engagements, de ses rencontres importantes et bien sûr de Vestido de Amor, son dixième album studio !
Présentation de l’album par Zamora Label (producteur)
« Originaire du Nordeste brésilien, Chico César, né en 1964, est un musicien multiple, chantre de l’universalité qui fait siens tous les rythmes du monde. Ancien journaliste, auteur de plusieurs recueils de poésie, il cisèle des textes qui mettent son talent au service d’un engagement pour la culture (il en fut le secrétaire de son état natal, la Paraíba pendant plusieurs années), l’environnement, les minorités opprimées, les Indiens et les Noirs, victimes d’un racisme qui a subi lui-même. »
« Vestido de Amor, le dixième album studio du Bresilien Chico Cesar, creuse le sujet du panafricanisme, cette fois du point de vue de la diaspora. Le chanteur, auteur, compositeur né a Catole do Rocha, dans la zone désertique de l’Etat du Paraiba, a invité deux grandes personnalités de la musique africaine a enrichir Vestido de Amor : Salif Keita et Ray Lema. Bien plus que des featurings, ces collaborations scellent un changement de paradigme.
Le peuple noir est large, un et indivisible.
Longtemps, l’Amerique tropicale a cherche a renouer avec ses racines africaines, trop souvent diminuées si ce n’est ignorées. En 1978, Gilberto Gil, Nordestin comme Chico Cesar, publiait l’album Refavela, apres avoir assisté au Festival des arts et cultures noires de Lagos (Festac).
Chico Cesar livre un album aux couleurs multiples, du forro nordestin au reggae jamaicain, de la rumba zairoise aux langueurs du calypso, du coco des pêcheurs côtiers aux éléctricités du rock urbain. Vestido de amor n’en demeure pas moins totalement brésilien.
Pour tracer la philosophie sous-jacente a ces courants transatlantiques, Chico Cesar s’en réfère au grand compositeur brésilien Pixinguinha (1897-1973).
En 1922, il y a cent ans donc, le flutiste arrive a Paris, avec son orchestre, Os Oito Batutas. En 1916, ce métis carioca, noir selon les critères brésiliens, a composé l’un des chrorinhos les plus célèbres du pays, Carinhoso. Jusqu’alors la culture brésilienne était incarnée par des Blancs : le poète Mario de Andrade, le compositeur Heitor Villa-Lobos, la peintre Tarsila de Amaral.
À Paris, l’afro-bresilien Pixinguinha crée l’évènement, joue six mois durant au Sheherazade, rencontre des artistes du monde entier, des Américains, des Caribéens, des Orientaux, des Africains. Ensemble, ils inventent une musique hybride. En rentrant au Brésil, Pixinguinha rapporte le saxophone et la batterie, fait ainsi évoluer le choro, déja issu d’un mélange de polka européenne et de lundu africain. La diaspora se contamine et ne cesse de muer« .
Concertsle 13/10 à Marseille, Espace Julien, le 14/10 à Paris au Café de la danse
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Animatrice et réalisatrice : Anne Greffe
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